Concevez votre projet d’application de traçabilité avec la distribution “Edge” de la puissance de calcul
Avec des explications des différentes possibilités de connexion des smartphones, PDA Android aux basses des données et aux imprimantes en mobilité, concevez votre projet d’application de traçabilité code-barre, Rfid!
Saisissez, imprimez, partagez, mettez à jour, stockez !
Prérequis: lire : avantages des terminaux durcis à scanner
Le modèle Edge computing
Le “mobile Edge Computing” est un modèle d’informatique distribuée entre terminaux mobiles à travers le réseau, privé ou non, en utilisant le moins possible les ressources du “Cloud”, comme un ERP, donc en restant au “bord” du Cloud, ce qui explique le terme “Edge”. Les terminaux ont leur système de base de données inclus, un affichage et un clavier physique ou virtuel et surtout de la mémoire permanente et des processeurs super puissants: cela suffit largement.
A quoi sert donc le “Edge Computing” ?
Ils peuvent se connecter à des capteurs locaux et engranger des données de mesures afin de les traiter et restituer si nécessaire au Cloud. Les analyses sont produites localement, les statistiques d’un process sont locales, les simulations locales, ne nécessitant aucune latence (avec ou sans réseau immédiat) sont alors parfaitement adaptées pour donner de l’autonomie à la personne et alléger les réseaux et serveurs !
C’est une structure des données qui est bien adaptée à l’autosurveillance, l’auto-diagnostic, la surveillance à installation facile sans informaticiens avec redondance (auto-remplacement des données ou des machines), à l’encryptage (signature numérique) sur place dans l’instant des données de la preuve par exemple pour authentifier.
En fin de processus, de traitement “Edge”, seules les données nécessaires au Cloud, à l’ERP par exemple, au serveur d’archivage de preuves digitales sont transmises pour être stockées.
Le Edge computing travaille là où l’action a lieu, proche du lieu de production, où on demande de l’autonomie, de la réactivité avec un minimum d’équipement: ce sont les points communs avec le Lean management finalement.
Nous utilisons toutes les possibilités du Edge computing dans nos produits et logiciels mobiles : vous aurez donc besoin d’un minimum de réseaux et de serveurs.
Nous supposons ici que vous savez comment acquérir les données codes-barres ou Rfid sur votre mobiles et voulez les imprimer, les partager ou les stocker (d’autres pages sur ce même site vous renseignent à ces sujets).
Différentes architectures d’échange de données mobiles possibles en exploitation
Le terminal Android communique par Wifi ou 3/4/5G ou BT (Bluetooth)
Nous présentons ici les différentes structures de connexion entre terminaux et bases de données pour Android. On partira des modes obsolètes aux modes courants.
Interchanges par USB : ne se fait plus professionnellement parlant sauf pour développer ou pour des TPE (mono-personne sans base de données centrale) !
Tout d’abord les connexions USB avec un Android sont utiles pour charger les programmes (Apk) sur certains smartphones: c’est la seule utilité de ce mode bien que l’on peut le faire par scan de QRcode de l’adresse de l’apk. Mais sur certains terminaux durcis, il n’y a plus de connecteurs USB, donc ce mode hérité du vieux monde Windows CE ne s’utilise plus en mode “exploitation”.
On part donc sur des connexions mobiles sur réseaux:
- Wifi pour des applications “indoor” en intérieur ou proche d’un local
- 3/4/5G pour des applications mobiles itinérantes en extérieur.
Interchanges par Wifi- 4G sur des bases Excel / CSV: arrété pour des raisons de sécurité
La base est Excel /fichier csv, stockée sur un PC lié par IP : là les échanges sont limités à un seul sens : soit une lecture de la table (paramètres) par le terminal, soit un ajout de lignes dans une autre (données saisies). C’est un système encore plus limité lorsqu’il y a plusieurs terminaux en connexion : c’est du low-cost en maintenance et il est réservé à quelques cas sans évolution future et il est carrément proscrit actuellement par Windows pour des raisons de sécurité. Donc plus employé.
Interchanges par Wifi- 4G sur des bases SQL / NoSQL ou via API: recommandé
La base est du type SQL / NoSQL ou est accessible sur un ERP via API : les échanges peuvent être, en fonction des droits, en lecture et en écriture avec des processus d’accès non concurrents aux modifications de données : c’est l’idéal pour des structures de travail professionnelles de terminaux mobiles. On peut alors faire du “Edge computing” sur le terminal : faire des calculs et affichages de résultats en plus de la traditionnelle collecte de données.
On a fini avec les saisies de données : passons à leur impression sur étiquettes ou reçus :
Les architectures d’impression de données mobiles possibles: reçus ou étiquettes, rapports
On a deux modes possibles : le Bluetooth (BT) ou Wifi / IP direct, le mode USB connecté au PC n’est pas accessible facilement depuis un terminal mobile : on n’en parle donc pas : mais attention à vos achats s’ils sont fait en amont du projet , ces machines USB seules seront inutilisables !
Impression par BT: le plus personnel
L’impression par BT est réservée en général pour des imprimantes mobiles portées à la ceinture, donc à protée de main de l’opérateur. On peut imprimer des reçus ou des étiquettes auto-collantes avec code barres ou tag Rfid. La donnée à imprimer est envoyée par le BT du smartphone durci porté par l’opérateur. On peut imaginer aussi des imprimantes de table connectées par BT : cela est réservé pour des terminaux à proximité .
Impression par wifi / IP : le plus partagé
L’imprimante (de bureau ou industrielle) est rattachée à un réseau par un câble Ethernet (IP fixe) ou par le Wifi, elle est bien partagée donc et les données sont envoyées par les terminaux. En général on place un seul format d’étiquette par machine afin de ne pas avoir de surprise à l’impression suite à un changement de format.
Voilà vous savez tout : vous pouvez nous contacter pour votre projet !