Le mode OFFLINE 1st de nos applications mobiles: économies réseaux
nommé aussi mode “partiellement déconnecté”, “d’abord offline”, travail hors ligne.
Vos employés mobiles rencontrent-ils des difficultés pour travailler et scanner hors connexion, avec une connexion qui s’interrompt ou qui ralenti la saisie ? Perdent-ils des données saisies en cas d’interruption de connexion ?
Si oui : cette page et ce mode sont faits pour vous !
Le mode offline des applications permet de travailler rapidement avec beaucoup de données avec des réseaux intermittents, c’est à dire avec du réseau au départ et à la fin de la mission pour échanger des données avec les serveurs et aucun réseau pendant la mission de saisie de données.
Ce mode offline permet aussi d’économiser ou se passer des abonnements données mobiles des opérateurs réseaux si on n’a pas besoin de “temps réel”, ou pour des installations de couverture wifi coûteuses à l’intérieur ou l’extérieur des bâtiments industriels ou logistiques.
Avec ce mode, on utilise au maximum les fonctions et puissances des terminaux et des smartphones et peu de réseaux.
Solutions d’utilisation “offline 1st”
La connectivité représente bien plus que la simple couverture et ne suffit pas dans le cas de gros débits ou de multiples accès rapides. Elle signifie être capable de mener à bien ses tâches partout et tout le temps, il faut lui adjoindre des capacités logicielles dans les terminaux. Et c’est exactement ce que Productivix avec ses applications mobiles spécifiques peuvent vous aider à accomplir.
On explique ici les définitions, les économies pour le client, la structure de nos applications mobiles développées, son mode de travail d’entrées-sorties offline avec un serveur de bases de données et les avantages pour l’utilisateur et le client.
On peut être « en ligne » de manière classique == “online” et aussi en un mode dit déconnecté ou “offline” en anglais,
Définitions des modes Online et Offline
Online / on-line = synchrone, synchronisé en permanence, nécessite de rester connecté en permanence au réseau et serveur de données et à l’application qui n’est autre qu’une application web sur le serveur aussi. Sans connexion, ou avec la moindre rupture, les données immédiates sont perdues et le processus de saisie interrompu. Le terminal est utilisé comme un simple écran, sa mémoire et son processeur sont quasi inexploités.
Offline /off-line = asynchrone, un autre terme utilisé est « en chargement / déchargement de données ». Mode de l’application qui collecte sur le serveur des données nécessaires à une mission dans un proche avenir et qui dépend d’un contexte de travail ; mode qui collecte ensuite et stocke sur la machine mobile les données collectées par l’utilisateur, puis lors de la présence de réseau, les restitue complétées au serveur en reprenant d’autres données de base pour la “mission” suivante.
le mode “Offline 1st” (ou “offline first”) est un comportement où le programme est conçu pour travailler par défaut déconnecté et s’il y a une liaison, synchroniser ce qu’il reste à faire en temps réel : le meilleur des deux mondes !
Exemple d’économies faites par une PMI sur son infrastructure Wifi produites par des applications mobiles offline first
La société étudiée est dans la mécanique et a des inventaires dans un local éloigné, rempli de métal qui fait écran aux ondes radio (étagères métalliques, grosses pièces métalliques, armatures et bardages).
Elle veut faire des sorties de stock et des inventaires, des entrées avec un terminal durci mobile (code barre).
L’éditeur classique proposera des terminaux mobiles avec pour clause d’installation d’une couverture totale de son stock en Wifi. L’accès à l’application se fait par le browser web du terminal, donc en synchrone: l’application répond tant qu’il y a du réseau. La quantité de métal fait que le nombre d’antennes et la puissance à installer doivent être importants pour couvrir la zone. La moindre défaillance du réseau dans un angle par exemple empêche la bonne saisie.
Avec nos solutions offline, on peut éviter de couvrir tout le stock mais placer seulement un seul point de hot-spot wifi situé sur un point de passage important, comme l’accès à la machine à café ou aux vestiaires. Ce point va permettre de revenir synchroniser et remonter les données saisies et de travailler sans réseau la majeure partie du temps.
Exemple de saisies plus rapides sur chaine de préparation de commandes (picking) en offline
Le client a mis 5 terminaux code-barre de préparation intensive de commandes. Les accès par saisie vers la base de données étaient multiples : la première version qu’il avait développé lui-même était online pour simplifier: la liaison wifi n’a pas tenue à la cadence et le temps de réponse de l’application était fortement impacté par les conflits du réseau sur le point Wifi : les opérateurs attendaient très souvent l’application et cela ralentissant leur travail.
La solution a été de développer une application en mode offline, la cadence maxi a été celle des opérateurs et non celle de l’application.
Exemple d’économies d’abonnements data d’un transporteur sur 10 terminaux de saisie de réceptions de colis avec le mode offline et potentiellement de terminaux
Le transporteur en messagerie a des colis à déposer en relevant les positions GPS et éventuellement la signature du client. Il a besoin de la donnée le lendemain seulement. Le mode de remontée des données en mode offline dès qu’une borne Wifi (maison , bureau, bar, restaurant, hôtel) se présente lui suffit : il a économisé 10 abonnements data mobiles par an.
S’il n’avait pas eu besoin de la position GPS dans ses applications, il n’avait pas à prendre de terminaux 4G mais des terminaux Wifi seuls et c’est une autre économie supplémentaire sur le matériel.
Structure, architecture d’un smartphone Android, terminal code barre ou Rfid et impact sur le mode Offline
Afin de mieux comprendre les avantages du mode Offline 1st , il faut expliquer un peu plus la technique.
Un terminal code barre (ou Rfid) dispose à minima du hardware suivant, hérités du smartphone au passage :
- un microprocesseur et son système d’exploitation (Actuellement Android principalement) pour exécuter les programmes conçus
- de la mémoire volatile pour travailler,
- de la mémoire permanente pour stocker sans batteries les tables de données entre les sessions de travail,
- d’une batterie,
- d’un écran , le plus souvent tactile,
- le réseau Wifi,
- d’un scanner, qu’il soit code barre (1D ou 2D, ou Rfid ou les deux) qui permet la saisie plus rapide et sans erreurs : avantages des terminaux durcis à scanner
- en option :
- un clavier physique (de vraies touches)
- une connexion USB
- un système de réseau data et téléphone 3/4G,
- de capteurs : NFC, température, GPS, gyroscope, etc…
Le système d’exploitation du terminal possède une caractéristique qui va nous intéresser principalement : un système de gestion de bases de données léger, embarqué, nommé SQLite qui est compatible SQL. L’application peut donc faire des requêtes sur ses données locales comme sur un serveur, mais sans le réseau permanent. On a dans le terminal une mini-image de la base de données du serveur distant.
Comment marche le mode Offline ? dit aussi : mode déconnecté, hors-connexion
Par exemple, on veut que l’utilisateur ait la désignation de l’article scanné affichée.
Il faut alors dans le terminal la table des articles avec le code scanné et sa désignation, il faut ensuite que des données soient chargées depuis une zone avec réseau wifi ou 4G dans le terminal qui a la faculté de stocker cette image partielle de la base de données du serveur, ici dans notre exemple la table article.
Une fois ces données chargées, l’utilisateur et son terminal vont pouvoir partir en tournée sur le terrain et travailler avec l’application incluse, sans avoir besoin du réseau, si toutefois il y en a un (imaginez que cela se passe en souterrain ou en haute montagne).
Si les scans et entrées de données sont rapides et interrogent la base embarquée sur le terminal, on ne dépend pas du réseau mais de la puissance locale du terminal portable.
Imagions que ce soit une application de recensement d’extincteurs qui font partie des articles embarqués et qu’il faille leur ajouter des données comme la position GPS, la date et heure de leur constat visuel. Ces recensements sont donc inscrits dans une autre table (disons “Recensements”).
Si les scans et entrées de données sont rapides et interrogent la base embarquée sur le terminal, on ne dépend pas du réseau mais de la puissance locale du terminal portable.
Entre temps, la table article sur le serveur a été complétée d’un autre article nouveau par un autre utilisateur.
Une fois la tournée terminée, l’utilisateur revient dans la zone avec du réseau (Wifi ou puits de vidage câblé Ethernet) et relance une synchronisation.
La table Recensements du terminal est vidée dans celle du serveur et la table articles du terminal est complétée du nouvel article.
Ces règles de synchronisation de départ et d’arrivées sont bien sûr programmées ou sur détection de présence réseaux.
Les transferts en mode offline sur le réseau ne sont que des données modifiés, donc peu, et en mode online, les échanges sont ceux de l’apparence de l’application (écran) plus toutes les données : donc 10 à 50 fois plus ! Le mode offline est économe en réseaux (au moment où on installe la 5G…).
Les avantages et inconvénients du mode Offline sur le mode Online
Une fois que l’on a bien compris le mode offline, on peut bien entendu lister les besoins et caractéristiques d’emploi de ces applications et de leurs avantages.
Caractéristique | Mode Online / synchrone | Mode Offline / asynchrone |
---|---|---|
Vitesse des requêtes et saisies | Dépendent du réseau et du serveur | locales et rapides, indépendantes du réseau |
Saisie, ajout de données | Impossible sans réseau | Possible sans réseau |
Frais d’abonnements réseau mobile (3 ou 4G) | Oui | Non ou pas impératif si aucune urgence |
Grosses bases | Requête lente | Départ avec les parties de la base utiles pour la mission et requêtes en local rapides |
Si connexion wifi faible ou saturée | marche très mal | fonctionne très bien |
Puissance utilisée | du serveur | du processeur du terminal |
Taux de couverture nécessaire du réseau | 100% | 1 à 5% (juste des points de passage) |
Développement | l’éditeur l’a fait ou non (mode PC en plus petit) | par nos soins |
Licences ERP | utilise les licences de l’éditeur par terminal | économise les licences éditeur par terminal et permet de faire d’autres applications indépendantes de l’ERP sur son terminal |
On voit bien que le mode offline, sans doute plus complexe à programmer, répond plus à des situations de terrain durcies, mais produit aussi des économies immédiates.
Si on a un réseau intermittent et irrégulier, il est possible de paramétrer dans l’application de faire une synchronisation dès la présence réseau après un nombre de minutes défini. Ainsi on répond à la demande de spontanéité de 98% des applications avec une rapidité de saisie et de travail pour l’opérateur.
Bien entendu la majorité de nos applications standard ou sur mesure sont réalisées en mode Offline 1st.
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